A Nouméa, pas du tout ! Une vraie petite ville de province ! En revanche, dès qu’on en sort, c’est la brousse ; c’est d’ailleurs ainsi que les calédoniens appellent la Grande Terre en dehors de Nouméa. Et attention, rien à voir avec la Polynésie ! Une culture très différente, puisque les kanaks viennent du noyau mélanésien et non polynésien/maori. La géographie est différente aussi, du coup les paysages ne sont pas du tout les mêmes et, croyez-le ou non, même le lagon est différent. Alors oui, on parle français, on trouve des boulangeries par-ci par-là, quelques drapeaux tricolores mais c’est tout.
Attention, une de ses îles fait 450 km de long tout de même ! On a toujours cette image de l’île avec son lagon bleu bordé de cocotiers, mais la Nouvelle-Calédonie est une chaîne de montagnes avec des fermes d’élevage de bétail, des mines de nickel, une terre rouge et des cases un peu partout dans le paysage. Mais surtout il y a le peuple kanak, fier de ses îles, fervent défenseur de sa culture, où d’ailleurs « faire la coutume » est toujours de rigueur. Après, on ne va pas vous mentir, à l’île des Pins et aux îles Loyauté, la carte postale lagon turquoise - sable blanc – cocotiers est bien là, avec son exotisme et ses rêves de Robinson.
Pas du tout ! Contrairement aux polynésiens, les kanaks ne sont pas un peuple de pêcheurs. Pas tellement de clubs de plongée et encore moins de pêche au gros puisque le lagon est classé par l’UNESCO pour sa biodiversité ! En revanche, on peut nager et faire du snorkelling dans des eaux translucides, faire de très belles randonnées à cheval, de nombreux treks ou partager un déjeuner « bougna » typique dans une tribu kanak. Ici vous oublierez les plages privées ou noires de monde, les resorts pas toujours en accord avec l’écosystème et les restaurants sur pilotis, car la belle surprise est que la Nouvelle-Calédonie est une destination préservée où Dame Nature commande.
C’est très simple : l’été austral s’étend de mi-novembre à mi-avril et la saison fraîche de mi-mai à mi-septembre. Il vaut peut-être mieux éviter de s’y rendre entre janvier et mars, car c’est la période la plus propice aux cyclones. Quant à juillet et août, garder en tête qu’il fait plus frais, entre 20 et 23°C en moyenne, et l’eau est à 20°C. Donc l’idéal pour combiner chaleur et peu de risque de pluie, c’est octobre, novembre, décembre, avril et mai.