Une parenthèse hors du temps
Revenir de Birmanie, c’est ouvrir la séquence émotion car il reste au voyageur comme un parfum d’histoire immobile et la certitude d’avoir découvert un univers encore intact : la gentillesse de la population si touchée de notre présence ; la splendeur architecturale des temples et des pagodes ; la douceur de la nature qui leur sert d’écrin. Pour une fois, nulle part ailleurs n’est pas une formule toute faite car cette impression de jamais vu, de jamais ressenti auparavant, est bien réelle : la Birmanie est unique, c’est un voyage qui laisse des traces, au cœur et plein les yeux !
Attention, merveilles !
Dans la plaine de Pagan, il y a des temples et des pagodes à l’infini ! On les parcourt à pied ou à vélo et on y grimpe pour admirer le lever ou le coucher du soleil. Alors perdez-vous pour le plaisir dans ce site unique au monde. A Rangoon, c’est dans le dédale des coursives de la Schwedagon, la plus grande et la plus célèbre pagode de Birmanie, qu’il faut se laisser emporter par la foule : moines, fidèles et simples badauds se côtoient, entre processions et offrandes, bavardages ou recueillement. Un incroyable lieu de vie, tellement différent de nos lieux de culte.
Des temples à l’infini
Partout des monastères, des temples, des pagodes. Lieu de prière ou d’éducation, le monastère fait partie intégrante de la vie quotidienne : enfant, on vient y apprendre à lire, à compter, à réciter les principes de Bouddha pour mieux les appréhender quand on sera grand ; adulte, on y enseigne ou on y fait retraite. Ici, une pagode où l’on vient vénérer Bouddha en sortant de l’école ou de son bureau : on y dépose une offrande, simple guirlande de fleurs ou feuille d’or, en fonction de ses moyens et du souhait à exaucer. Là, un temple où l’on s’arrête le temps d’une prière. Et toujours, une ferveur intense dans des gestes simples.
La vie au fil de l’eau
Le lac Inle est l’ancien cratère d’un volcan aujourd’hui rempli d’eau. Il abrite sur ses rives de très nombreuses ethnies. Chaque jour dans un village différent, elles viennent sur le marché vendre leurs productions agricole et artisanale. Incroyable festival de couleurs et véritables cartes d’identité de la Birmanie, ces marchés que l’on visite en bateau au milieu des barques locales sont une étape majeure du voyage. Sur le lac au milieu des pêcheurs qui rament sur une jambe, vous découvrez des fabriques de chiroot, le cigare local, des filatures de soie sur pilotis mais aussi des petits restaurants et les célèbres jardins flottants.
Le sourire d’un peuple
Le peuple birman est le plus souriant d’Asie. Longtemps isolé, il vit notre présence comme une reconnaissance, l’évidence qu’il existe aux yeux du reste du monde. Autre évidence, l’infinie gentillesse avec laquelle le visiteur est accueilli par tous : le moine dont on trouble la prière, la petite marchande dont on ne peut s’empêcher de discuter les prix, les gamins qu’on interpelle à la sortie de l’école, la jeune fille au visage maquillé de thanaka que l’on veut absolument photographier. Tous n’opposeront à notre insistance que des sourires.
Des richesses à découvrir
La Birmanie recèle d’autres richesses méconnues : une plage infinie à N’gapali, sur le golfe du Bengale au sud-ouest du pays, et un artisanat exceptionnel, signature du talent des artisans birmans. La première sera l’étape idéale pour finir votre voyage en beauté, le second, l’embarras du choix pour faire provision de belles choses : marionnettes tout de velours et de brocart vêtues, écharpes et vêtements de soie, statuettes en bois, mais surtout boites, bols et plateaux en laque, cet art raffiné fruit de traditions séculaires et d’un savoir-faire unique. Dans les deux cas, authenticité garantie !
